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16 août 2012

RESEAUX JUDEO-SIONISTES [2/2] : la posture du chien enragé



« Si les juifs ne se souvenaient pas des leçons de 2000 ans de martyre, ils mériteraient ce qu’il adviendrait d’eux » A. Einstein


Le mouvement sioniste, fort du soutien exalté de l'Empire et ses alliés, ragaillardi par la complicité des potentats du Golfe et par les trahisons des dirigeants palestiniens apprivoisés, se complait désormais dans la posture du « chien enragé » (Moshé Dayan).
Le système de propagande fait flèche de tout bois et met à contribution les juifs de la diaspora, de gré ou de force, partout où ils se trouvent. Des dizaines de milliers de sayanim – informateurs en hébreu – collaborent avec les sionistes, souvent contre les intérêts du pays de résidence. De nombreux attentats concoctés par le Mossad (ceux de Buenos-Aires par exemple) ont été exécutés grâce à leur aide discrète. Ils sont mobilisés pour embellir l’image de l'Etat juif et faire taire ceux qui osent s’indigner des forfaits commis. Ces collaborateurs de l'ombre apprennent les diatribes appropriées : « nazi, négationniste, fabulateur, paranoïaque ». Si l'inculpé est un juif, il est traité de « kapo, traître, juif honteux ». Gare à vous si vous dites que « le Grand Israël est une utopie criminelle », que « la puissance nucléaire d’Israël menace la paix mondiale » ou seulement « soyons moins durs avec les Palestiniens »… Vous serez black-listé séance tenante.
Mais c'est l’accusation d’antisémitisme, brandie à tout bout de champ, qui semble provoquer la paralysie. Alain Ménargues, un des responsables de RFI en France, a rédigé deux livres : « Les secrets de la guerre du Liban » et « Le Mur de Sharon ».  Il y fit de terribles révélations au sujet du massacre des civils palestiniens des camps de Sabra et Chatila (Beyrouth, 1982). « Aux lendemains de la parution, en septembre 2004, le lobby pro-israélien déclencha, à l’intérieur comme à l’extérieur de RFI, une campagne de calomnies, sur le thème pourri de l’antisémitisme. Il fut rapidement licencié. […] En abandonnant la défense de leur confrère, journalistes et syndicats de RFI avaient ouvert la voie à une remise au pas, comme le montra un peu plus tard le licenciement scandaleux d’un autre journaliste non-aligné de RFI, Richard Labevière ». (1)
L'accusation d'antisémitisme en France rend l'atmosphère totalement exécrable. Ainsi, après une bagarre entre un jeune juif et un autre d'origine maghrébine, il suffit que le premier dise que l'autre « m'a frappé parce que je suis juif » pour que le second voie sa vie basculer. Il aura à subir les assauts virulents d'un avocat aguerri, du représentant du CRIF, du président de la LICRA, de la meute médiatique, du ministre de l'Intérieur, du grand rabbin et tutti quanti. (2) Que cherchent au juste les commanditaires des battages médiatiques ? L'idée est-elle de pousser les juifs français à émigrer en « Israël » comme le préconisait Sharon ? Est-ce pour stigmatiser davantage les Français musulmans ?  



Menaces, sanctions, agressions
Les intellectuels intègres qui se font un devoir de dévoiler la réalité du terrorisme sioniste sont pourchassés, insultés, terrifiés, agressés. Le juge Goldstone, en avril 2011, a été ébranlé par les assauts virulents des groupes de pression et a fini par rentrer dans les rangs. Ces groupes ne prouvent rien mais réussissent à créer un malaise, des suspicions. A cet égard, J. Bricmont écrit : « Si le lobby sioniste fonctionne en apparence comme tous les autres lobbies, à travers le ciblage, la propagande, les pressions, la corruption, etc., il s’en distingue par un facteur essentiel qui permet d’expliquer sa puissance extraordinaire, il inspire la peur. […] On ne peut rien comprendre à ce qui se passe en Europe et aux Etats-Unis tant qu’on ne prend pas en compte le facteur de peur – peur des organisations sionistes, de leurs campagnes de dénigrement et d’intimidation ». (3)
Les méthodes d’intimidation vont du black-out médiatique aux menaces d'arrêter les subventions, en passant par les pressions multiples pour empêcher la projection d'un film, un débat en milieu universitaire ou la publication d'un livre. « Les médias évitent de parler d’Israël parce qu’ils ont peur que leur directeur ne reçoive des lettres furieuses et que les supporters d’Israël n’annulent leurs abonnements. Les membres du Congrès ne veulent pas mettre en danger leurs campagnes de fonds en parlant honnêtement à Israël. Et c’est ainsi qu’Israël a disparu des écrans radars ». (4) Si d'aventure un politique se rebelle, l'AIPAC ne tarde pas à l'attaquer en allouant de gros budgets à des campagnes hostiles – ce qui est arrivé à la députée Cynthia McKinney.  (5)
L’archevêque Desmond Tutu, en 2007, devait prendre la parole dans une université américaine, mais le débat a été annulé parce qu'auparavant il avait dénoncé l’occupation de la Palestine. A l'université Paris 8, le colloque « Israël, un État d'apartheid » était prévu en février dernier. Le CRIF ne se contentait pas d'appeler à la censure, mais menaçait : « De par sa nature, ce colloque pourrait être susceptible de provoquer des troubles manifestes à l'ordre public ». (6) Il n'en a pas fallu plus pour que la direction de l’établissement se plie à l'injonction… P.-E. Blanrue, qui n'a pas trouvé d'éditeur en France pour son livre « Sarkozy, Israël et les juifs », affirme : « les gens sont en général terrorisés, moralement, mentalement, professionnellement. Mon éditeur est un Belge, ce n’est pas par hasard ! Lui au moins ne peut pas subir les foudres de Sarkozy. Ces foudres peuvent être multiples ; aller du redressement fiscal, aux convocations à la police, à la garde à vue, et à la perte de son emploi ». (7)
La pression s'étend ainsi à la perte d'emploi et aux actions de criminalisation. Assange, le créateur de Wikileaks, a déclaré l'an dernier avoir au début hésité à divulguer les documents relatifs à « Israël » de peur de susciter la colère du lobby. Il semble d'ailleurs, selon Murray, que les indiscrétions en amont ne soient pas très nombreuses : « Un diplomate étasunien qui se permettrait de décrire honnêtement et ouvertement les crimes d’Israël se retrouverait rapidement sans emploi. Je ne veux pas brandir ici mon propre cas mais je ne souhaite à personne d’endurer ce qu’ils font subir à ceux qui osent parler ». (8)
Irait-on jusqu'à démissionner ? Oui, c'est arrivé à Helen Thomas, la doyenne des journalistes à la Maison Blanche. Très critique à l'égard du lobby aux Etats-Unis, elle a appelé les israéliens à quitter la Palestine et à rentrer dans leurs pays d’origine. Malgré sa longue expérience et son origine juive, elle a été obligée de renoncer à son poste. « Il est difficile, a-t-elle dit, de coexister avec la force illimitée du lobby sioniste ici ». (9) C'est le cas également de la Baronne Tonge, chef du groupe parlementaire du parti Libéral Démocrate en Grande-Bretagne. Elle a exprimé son indignation de voir son parti céder en permanence aux pressions du lobby sioniste, alors que l'Etat juif viole le droit international, les Conventions de Genève et les droits de l’homme. Elle a refusé de s’excuser comme son parti (soumis au lobby) le lui a demandé et a préféré quitter son poste. (10)
Il n’y a qu’en France qu’il est pénalement répréhensible d’appeler au boycott d’« Israël ». Vous pouvez appeler au boycott de la Chine ou la Syrie sans la moindre anicroche. Sarkozy, en supporter dévoué, faisait tout pour couvrir les méfaits des sionistes, quels qu’ils soient. Les procureurs, à cet égard, recevaient des ordres stricts du gouvernement. (11)
Fort des complicités multiples dont il bénéficie, le lobby recourt au grand jour aux agressions physiques et à la destruction de biens. Les hommes de main de la LDJ en France n'hésitent pas à molester les intellectuels non-alignés (Olivia Zémor et Jacob Cohen, très récemment). Ces nervis ont blessé de nombreuses personnes et saccagé une librairie à Paris ; ils ont la double nationalité et partent régulièrement en Palestine occupée pour prendre part au nettoyage ethnique. Ouvertement actifs, ils sont protégés par l’UPJF (Union des Patrons Juifs de France) et autres supporters de la politique coloniale sioniste.
Les gouvernements français successifs refusent de dissoudre cette milice fasciste et les politiques (Moscovici, Copé, Guéant…) se gardent bien de dénoncer ce scandale. A chaque agression ou saccage – revendiqués, publiés impudemment sur internet et assortis de menaces de mort – l'issue des procès illustre la règle « deux poids, deux mesures » pratiquée par le système politico-judiciaire. En juillet dernier, J.-C. Meyer, militant de l’UJFP (Union Juive française pour la Paix), a été agressé à Strasbourg, en présence du ministre de l’intérieur. (12) Et les agresseurs, à ce jour, ne voient aucune raison de s'arrêter… « Il est clair que la LDJ bénéficie en France de protections en haut lieu. C’est dans un bâtiment officiel, protégé par la police française, que ses membres s’entrainent. […] Ce n’est pas le sémite qui est protégé ici mais le sioniste ! » (13)
Ne voilà-t-il pas que le groupuscule du rabbin Kahane, dont se revendique la LDJ, diffuse sur son site une liste de près de 9.000 personnes livrées à la vindicte publique. Ces personnes – parce qu’elles critiquent l'entité sioniste – sont présentées comme étant des juifs « ayant la haine de soi » ou « désirant un second holocauste » et méritant le sort des « kapos ». (14) Surtout ne vous attendez pas à ce que les auteurs de cette liste soient poursuivis pour incitation à la haine et la violence… Breivik, le tueur norvégien d'extrême droite qui a perpétré les attentats de juillet 2011 en Norvège (77 morts et 151 blessés) a explicitement reconnu avoir été influencé par la propagande sioniste. Il a écrit : « combattons aux côtés d'Israël, de nos frères sionistes »… (15)

La mesure est comble
Comment en venir à soutenir fanatiquement le judéo-sionisme, ce mal absolu, sans se sentir avili à jamais ? Begin, un terroriste de la pire espèce, qui s'était distingué par une série de massacres impitoyables, parlait ainsi des goyims (non-juifs) : « Les autres races sont comme l'excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures. Les masses lécheront nos pieds et nous serviront comme des esclaves ». (16) A tout seigneur tout honneur, cet individu était reçu partout avec déférence et a eu droit au Prix Nobel de la Paix. Il se riait d'ailleurs lui-même de cette idée saugrenue.
La lâcheté et les connivences ont bien atteint leur paroxysme ; mais elles ne se limitent pas aux gouvernants. Les citoyens lambda sont coupables de gober sur-le-champ les mensonges fondateurs du sionisme (« une terre sans peuple pour un peuple sans terre »), d'entériner les falsifications de la vérité (« l’armée israélienne la plus morale de tous les temps »), de consentir aux jérémiades à répétition. D'aucuns s'interrogent : « Peut-on encore critiquer Israël sans être taxé d’antisémitisme ? ». (17) Ergoter sans fin sur ce thème perverti, c'est faire le jeu des manipulateurs, c'est se laisser proprement manœuvrer, c'est faire preuve d'une candeur inconcevable.
Au surplus, ne sait-on pas que les officines sionistes, ici et là, sont financées sur le dos des contribuables ? Jusqu'à quand peut-on tolérer une telle aberration ? Nul n'est censé ignorer « les masses d’argent qui sont collectées en France et dans d’autres pays pour être envoyées en Israël […] par un racket des contribuables organisé par des municipalités et conseils régionaux, versant de confortables subventions à des officines israéliennes de toutes sortes (dont la Chambre de Commerce France-Israël)… ». (18) Baronne Tonge, persécutée par le lobby, avait dit : « Israël ne restera pas indéfiniment sous sa forme actuelle. Un jour, les Etats-Unis en auront marre de verser 70 milliards de livres sterling par an pour soutenir ce porte-avions américain au Moyen-orient. Un jour, le peuple américain dira au lobby israélien : trop, c’est trop ». (19)
Les juifs de la diaspora qui se croient obligés de faire cause commune avec le sionisme doivent répondre moralement des atrocités commises en Palestine. Les lobbyistes sont arrivés au summum de leur puissance tyrannique et ne peuvent que péricliter. S'adressant à eux, A. Sabrosky affirme : « Votre trahison, votre perfidie et vos crimes sont connus. Vous pouvez ne pas y croire pour l'instant, mais votre jour du jugement dernier politique et stratégique pointe finalement à l'horizon… ». (20) Lorsqu'une ignominie atteint son apogée, en effet, c'est qu'elle s'oriente vers la fin. G. Atzmon écrit : « En dépit de sa puissance nucléaire, de son armée de criminels de guerre, de son occupation, de son Mossad et de ses lobbyistes répandus dans le monde entier, Israël s’avère très vulnérable. Il est catastrophiquement aliéné à la terre qu’il prétend posséder ». (21) Le lobby anti-Palestinien devient plus passionné, plus belliqueux, moins rationnel et, en fait, très inquiet.
C’est que l’arrogance et la violence bestiale, tout cet arsenal de propagande, cet échafaudage de contrevérités finissent par susciter l'agacement. Chacun devient conscient de la nature perverse et contre nature de l'entité coloniale. « Pour la première fois de l’histoire des Etats-Unis, il existe un fort mouvement de contestation contre un discours unilatéral qui couvre ou justifie la répression actuelle des Palestiniens par Israël et la culpabilité des Etats-Unis dans cette répression ». (22) Dans ce pays, cinq sionistes viennent d'être condamnés à payer des dommages et intérêts pour avoir attaqué en justice, de manière indue, des citoyens boycottant les produits israéliens. (23) En ce moment, une campagne d’affichage montrant le vol des terres palestiniennes est lancée dans 50 stations de métro new-yorkais. Les promoteurs ont pour cela déboursé 25.000 dollars… (24)
Les extravagances infiniment périlleuses du sionisme sont une épreuve pour les Juifs eux-mêmes. D'où les appels insistants aux communautés juives à rompre tout lien avec les réseaux sionistes. Alan Hart, qui pense que la dé-sionisation des Juifs occidentaux est en route, écrit : « Il est peut-être trop tard pour sauver d’eux-mêmes les Juifs israéliens auxquels la propagande sioniste a lavé le cerveau, mais il n’est pas trop tard pour que les Juifs de la diaspora se libèrent de l’entreprise coloniale sioniste et de tous les maux qu’elle a engendrés et qu’elle engendre encore ». (25)
Le tort historique terrible infligé aux Palestiniens a flétri l'humanité, a suscité un malaise souterrain même dans les milieux sionistes. La cause de l'occupant est viciée par essence et dès son départ. A présent, les citoyens épris des droits humains prennent conscience de leur capacité à construire un monde débarrassé de la barbarie sioniste… Ne faudrait-il pas en Occident mettre le holà à la mainmise des sionistes sur les rouages du pouvoir ? Ceux-là ne sont-ils pas coupables de trahison, de servir les intérêts d’un pays étranger ?   

Thami BOUHMOUCH
(1) CAPJO – Europalestine, http://www.europalestine.com/spip.php?article6056  avril 2011.
(3) Cité par Diana Johnstone, http://www.legrandsoir.info/Lettre-Ouverte-a-propos-d-un-Faux-Debat.html  décembre 2010.
(7) Paul-Éric Blanrue (interview) http://www.silviacattori.net/article872.html  juin 2009. Je souligne.
(8) Craig Murray, http://www.legrandsoir.info/Levons-nos-verres-a-Wikileaks.html  décembre 2010. Je souligne.
(21) Gilad Atzmon, http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9759   décembre 2010.


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